Diplômes et études

Reconnaissance des diplômes et des compétences acquis à l’étranger

La reconnaissance des diplômes obtenus à l’étranger constitue pour les migrant·es une étape-clé dans la poursuite d’études ou l’accès au marché du travail. En l’absence de diplôme, la valorisation des savoirs et savoir-faire acquis à l’étranger facilitera l’insertion sur le marché du travail.

Si les procédures ont été améliorées ces dernières années, il reste de nombreux obstacles, liés au coût et à la complexité toujours plus grande de la procédure francophone, à lever pour faciliter l’accès au marché de l’emploi ou à des études.

Accès à l’enseignement supérieur des étudiant·es étranger·es

Les études supérieures sont un tremplin vers une pleine participation à la société pour les personnes migrantes, mais aussi une occasion d’échanges et d’enrichissement interculturel. Or, les personnes étrangères et d’origine étrangère font face à de nombreux freins: difficultés posées par le “séjour étudiant” (voir fiche séjour), coût élevé de l’accès à l’enseignement supérieur (jusqu’à 15 fois plus élevé que pour les étudiant·es belges), difficulté de faire reconnaître ou équivaloir des diplômes antérieurs.

Nos demandes

Assurer une valorisation des diplômes et des compétences acquis à l’étranger

Rendre les procédures d’équivalence de diplôme secondaire et supérieur gratuites pour les personnes en précarité financière et assouplir les conditions selon les possibilités concrètes de rassembler les documents exigés

Pour les publics en fracture numérique, prévoir des alternatives à l’introduction d’une demande d’équivalence en ligne, une information compréhensible, des permanences téléphoniques et un soutien concret pour le montage des dossiers

Alléger les conditions pour les dossiers de diplômes menant à des métiers en pénurie et mettre en place une procédure accélérée si le diplôme est une condition à l’engagement

Accélérer le processus de validation des compétences et élargir la liste des métiers dont les compétences sont “validables”

Faciliter l’accès à l’enseignement supérieur des étudiant·es étranger·es

Assouplir les exigences administratives des procédures d’admission et d’inscription et instaurer des délais d’inscription plus larges pour les étudiant·es non-européen·nes

Supprimer le droit d’inscription spécifique et les frais d’analyse du dossier des étudiant·es étranger·es

Ouvrir le droit aux bourses d’études pour les étudiant·es étranger·es

Permettre aux étudiant·es sans statut de séjour de s’inscrire dans des études hors obligation scolaire et leur délivrer un diplôme quand les épreuves certifiantes sont réussies