Le logement - positions

Il est de plus en plus difficile pour les familles à faibles revenus, a fortiori étrangères ou d’origine étrangère, de se loger correctement. Ces familles souffrent de fortes discriminations dans l’accès au logement. Or, une situation stable en matière de logement est une étape indispensable pour accéder à d’autres droits (notamment administratifs), ou pour entreprendre des démarches indispensables à l‘intégration sociale (suivre une formation, chercher un emploi…). Partager un logement pour en réduire les coûts et augmenter ses chances de se loger dignement est une option. Mais les colocataires se voient appliquer un taux cohabitant (au niveau de leur revenu d’intégration sociale ou de leurs allocations de chômage), ce qui fragilise leur situation socio-économique et, paradoxalement, les précarise davantage.

Nos recommandations sont ciblées sur les enseignements tirés des projets du CIRÉ, notamment quant à l’aide à l’acquisition. Pour les revendications générales en matière de logement, le CIRÉ partage les recommandations du Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat (RBDH), dont il est membre depuis de nombreuses années.

Nos demandes

Lever les obstacles à la location ou l’acquisition d’un logement décent

Faciliter et encadrer l’hébergement chez des citoyen·nes, notamment pour des personnes réfugiées, en supprimant le statut de cohabitant

Renforcer les associations d’insertion par le logement ou qui proposent des projets solidaires pour acheter un bien immobilier

Mettre en place des dispositifs qui favorisent la construction, la rénovation et la vente de logement accessibles à des familles à faibles ou moyens revenus, et leur octroyer un subside structurel (remis lors de la revente du bien acquis) afin de contribuer à la lutter contre la spéculation immobilière

Accorder des moyens pour accompagner les nouvelles copropriétés ou celles qui sont défaillantes, et soutenir la mise en place d’un réseau de « syndics sociaux »